Pneumopathies bactériennes aiguës communautaires : à propos de 113 cas - 31/01/18
Resumen |
Introduction |
La pneumopathie aiguë communautaire (PAC) reste un motif fréquent de consultation en pneumologie et constitue une cause majeure de morbidité et de mortalité. Le but de notre travail est d’étudier l’épidémiologie, les caractéristiques cliniques, paracliniques, microbiologiques, thérapeutiques et évolutives des PAC admises dans notre service.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive dans laquelle nous avons analysé les dossiers de 113 patients hospitalisés pour PAC bactérienne dans notre service sur une période de 4 ans.
Résultats |
Les taux d’hospitalisation les plus élevés étaient observés en hiver et au printemps avec un taux respectif de 27 % et de 33 %. Le score le plus utilisé pour indiquer l’hospitalisation était le CURB-65. L’age moyen de nos patients était de 59,6 ans. Le sex-ratio était égal à 2,2. Le motif de consultation le plus fréquent était la toux avec douleurs thoraciques dans 44 % des cas. La notion de prise d’antibiotiques avant l’hospitalisation était constatée dans 49 % des cas. L’hypoxie était le principal motif d’admission (32,7 % des cas). Tous nos patients avaient bénéficié d’un bilan biologique inflammatoire et d’une radiographie thoracique de face. L’aspect radiologique le plus fréquent était une opacité alvéolaire non systématisée. Cent-six cas avaient bénéficié d’une recherche microbiologique (soit 93 % des cas), un germe était isolé dans 10 % des cas. L’antibiothérapie était probabiliste dans la majorité des cas. Une monothérapie à base de bêtalactamines était prescrite dans 67 % des cas. La durée moyenne de l’antibiothérapie était de 17±10jours. L’évolution était favorable dans la majorité des cas. Un transfert en réanimation médicale était indiqué chez 3 patients. Nous avons déploré un décès.
Conclusion |
Les PAC sont responsables d’une lourde morbi-mortalité. Le traitement antibiotique probabiliste doit être instauré le plus rapidement et doit être réévalué dans 48–72heures afin de dépister les complications à temps.
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